Des travaux de nos collègues de Caen font la couverture de la prestigieuse revue Science.
De nombreux composés organiques et inorganiques ne forment que de très petits cristaux dont les structures ne peuvent être déterminées par diffraction des rayons X et des neutrons. Grâce à l’utilisation de la théorie dynamique de la diffraction appliquée à l’analyse de données de diffraction des électrons, les structures d’un composé organique (paracétamol) et inorganique (aluminophosphate de cobalt) ont pu être déterminées à partir de cristaux de taille inférieure au micromètre. Cette approche permet de détecter même le plus léger des atomes : l’hydrogène (représenté par des halos lumineux sur la couverture du magazine). Ces travaux ouvrent la voie vers une large utilisation de la diffraction des électrons pour la détermination de la structure des solides cristallins à une échelle inaccessible par diffraction des rayons X ou des neutrons.
L’importance de ces travaux est soulignée dans un article « perspectives » publié dans la prestigieuse revue Science.
http://science.sciencemag.org/content/355/6321/136
http://science.sciencemag.org/content/355/6321/166http://science.sciencemag.org/content/355/6321/166
DOI: 10.1126/science.aak9652
Illustration : C. Bickel / Science ; Science (2017)